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 resident evil : the umbrella chronicles .

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Linkillian
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Linkillian


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MessageSujet: resident evil : the umbrella chronicles .   resident evil : the umbrella chronicles . Icon_minitimeMer 2 Jan - 15:56

Ont va parler de resident evil : the umbrella chronicles , j'ai acheter ce jeu , il est trop bien Smile , donc voici le test .

Même s'il en est probablement le meilleur ambassadeur aujourd'hui, The Umbrella Chronicles n'impose pas une prise en main au Wii Zapper, le bout de plastique officiel de Nintendo. C'est d'ailleurs le dernier choix possible dans les Options. Les pauvres et tous ceux qui hésitent pourront du coup composer avec une jouabilité classique, Nunchuk enclenché, au moment de partir à la chasse au zombie. Aucun problème, la jouabilité est on ne peut plus intuitive, encore heureux pour un jeu sur rails. Umbrella Chronicles se rapproche en apparence des jeux de tir classiques, mais quelques détails le distinguent assez vite. On pense surtout au viseur / pointeur affiché en permanence ou presque, qui fera dire à certains que ce nouveau Resident Evil ne propose rien d'autre que du tir au pigeon, aussi incongru à l'époque qu'un House of The Dead souris en main. Le léger temps de latence dans les déplacements de la Wiimote peut même déstabiliser quand on est habitué aux jeux du genre. Toujours est-il que le fait d'être sur des rails libère le stick, qui sert essentiellement à bouger la caméra dans un périmètre bien restreint, pour ramasser un item ou une herbe qui auraient échappé au premier coup d'oeil. Les secousses de Wiimote sont dévolues aux recharges, plus ou moins fréquentes suivant l'arme équipée, mais aussi aux coups de canif pour le menu fretin (chiens pourris, leechs), sans oublier les contre-attaques dès qu'un zombie vous embrasse. Pour ceux qui auront l'opportunité d'avancer Wii Zapper en pogne, il faudra secouer le Nunchuk, fixé à l'arrière, pour se défaire de l'emprise d'un zombie. Une manoeuvre qui demande le seul vrai petit temps d'adaptation, et encore. D'un autre côté, le pseudo flingue offre un peu plus de stabilité question prise en main, le potentiel d'"immersion", la fameuse, étant laissé à l'appréciation de chaque joueur.

J'ai la tête qui éclate...

Resident Evil : The Umbrella Chronicles (Wii)
Vrai jeu de tir ou pas, cet Umbrella dépasse largement ce qui s'est fait dans le genre jusqu'à présent en terme de durée de vie, aussi bien seul ou à deux - la plupart des héros évoluent en tandem. Une heureuse nouvelle, puisqu'il faut bien compter sur huit heures de jeu au minimum pour couvrir l'essentiel des quatre chapitres, un temps qui prend en considération les game over successifs auxquels tout joueur sera forcément confronté. Rien qu'en Normal - trois modes de difficulté en tout -, UC réserve un challenge musclé qui contraste un peu avec l'image de jeu statique qui lui colle à la peau. Pas de continues infinis ici, juste quelques rares sprays en guise de vie bonus, donc aucun risque de refermer le parapluie en 30 minutes chrono. L'aventure démarre piano, mais les zombies gagnent vite en résistance d'épisode en épisode, jusqu'à devenir de vraies bûches dès le chapitre Nemesis, troisième sur la liste. Même en multipliant les headshots ou les coups critiques, le flingue de base et ses munitions illimitées ne suffisent plus. Voilà pourquoi le jeu repose sur un petit système d'expérience bien senti pour relever un peu le ragoût, avec plus ou moins d'étoiles accordées en fonction du bilan de fin de niveau.

Resident Evil : The Umbrella Chronicles (Wii)
Passage obligé, l'amélioration des armes récupérées au fil des épisodes permettra ultimement d'en augmenter la puissance, et de se faciliter grandement la vie. Le jeu respecte aussi la mythologie Resident Evil côté tromblons, ce qui rend chaque type de créature plus ou moins sensible à tel ou tel type de cartouche. Quand les Hunters tombent en deux coups de pompe bien placés, les zombies Leechs mériteront plutôt de bonnes rafales de SMG partout sur le corps. Une bonne connaissance des niveaux aidera à optimiser son choix en prévision de tel ou tel passage, mais le joueur pourra aussi opter pour des armes surpuissantes d'entrée de jeu, comme les lance-grenades à l'inertie un peu feinteuse, ou le mythique lance-roquettes aux munitions comptées. Les éléments du décor peuvent aussi faire office de bombonnes explosives, comme dans Nemesis. Cela dit, le nombre d'étoiles requises avant de pouvoir augmenter la puissance des armes est tel qu'il faudra généralement refaire plusieurs fois les chapitres faciles pour vite faire le plein. Une façon de gonfler artificiellement la durée de vie, c'est sûr, même si c'est aussi le principe des jeux de tir, généralement courts - ce qui n'est pas le cas ici - et propices au high score.

Resident Evil : The Umbrella Chronicles (Wii)
Les qualités de Resident Evil : UC ont cependant du mal à éclipser de vrais soucis de conception, plus ou moins flagrants. Peut-être que le fait d'enchaîner huit heures de flingue pour les besoins du test faussent aussi l'appréciation, mais les limites de ce nouveau Resident Evil sont néanmoins vite tracées. Premier grief : le manque d'embranchements, nettement moins nombreux que dans un jeu de tir classique. Il fallait sans doute faire en sorte de respecter l'architecture de niveaux déjà connus pour flatter le fan, souci de cohérence oblige. Mais entre l'accumulation des game over et les retours à la case départ en quête d'étoiles, l'effet de répétition se fait bien vite sentir, que l'on puisse ou non détruire certaines portes pour révéler un nouveau chemin. Un sentiment d'autant plus présent que les chapitres "originaux" à débloquer se contentent finalement de recycler les mêmes environnements, mais avec un nouveau trajet. Assez nerveuse, l'action connaît aussi quelques temps morts coupables. Il s'agit le plus souvent de ménager le vrai-faux suspense, avec des coups d'oeil furtifs, des 180° en panique, quelques hommages de-ci de-là (le Nemesis qui surgit, les fenêtres explosées, Lisa Trevor...). Capcom a au moins eu le mérite d'essayer quelques artifices de mise en scène, pas forcément efficaces, puisque l'on sait qu'un zombie apparaîtra tôt ou tard dans le viseur. Pour quelques effets bien maîtrisés, il faut aussi subir des passages où les héros fixent un mur pendant deux secondes, et d'autres moments où la moindre petite guêpe minuscule doit être arrachée à son essaim avant que le tandem ne se décide enfin à bouger. Au global, Umbrella Chronicles laisse un sentiment mitigé question rythme, sans doute dû au fait que l'on se retrouve un peu trop souvent bloqué et statique, confronté au gun à une rangée de cinq cannibales aussi lents que résistants. C'est peut-être une question de dosage ou de skill. Mais quitte à choisir, Capcom aurait sans doute pu balancer des zombies moins robustes mais plus dangereux, comme le reste du bestiaire, finalement.

J'voudrais seulement dormir

Resident Evil : The Umbrella Chronicles (Wii)
Il faut dire aussi que le côté aléatoire des coups critiques a de quoi agacer. A la base, tous les zombies ont une zone d'impact bien définie, entre les deux yeux, qui permet théoriquement de s'en débarrasser en une balle. Loin d'être évident dans les faits. Le point rouge est petit, les zombies bougent la tête, et l'inertie de la Wiimote fait des siennes. Un problème qui complique d'ailleurs l'obtention des meilleurs scores et des quelques niveaux cachés qui vont avec, puisque les Critical Hits sont comptabilisés dans la feuille de stats. Heureusement, les dégâts sont localisés, ce qui permet au pire de ralentir nos amis zombies en visant les genoux. En revanche, la ténacité des boss est une constante. A de rares exceptions, comme le scorpion du début, ou un Tyrant en petite forme, il faudra viser juste pour faire plier le reste de la meute. Si le point faible est généralement vite repéré, soit parce que votre partenaire vous l'indique, soit parce que le viseur change de couleur, il faudra néanmoins faire preuve d'un sacré timing pour minimiser les dégâts. Comme Resident Evil 4 à l'époque, Umbrella ne nous épargne pas les sempiternels QTE, super pointilleux en plus. Ce sont surtout les contre-attaques qui réclament une véritable attention, car les ennemis frappent vite et bien. Si le joueur a le malheur d'avoir épuisé ses munitions sans compter, certains combats de boss auront même tendance à s'éterniser voire à tourner en rond, puisque les combats respectent un certain cycle. Là encore, mieux vaudra avoir choisi une arme appropriée dès le départ pour s'épargner bien des tourments. Frustrants comme il faut mais jamais impossibles, donc mémorables en fin de compte, les combats de boss contribuent grandement à l'ambiance du jeu.

Resident Evil : The Umbrella Chronicles (Wii)
Difficile d'en dire autant de la réalisation, qui nous ramène bien vite à la réalité. Artistiquement, le jeu respecte à la lettre le style graphique et les environnements plaqués des épisodes GameCube, cités en exemple à l'époque pour leur sens inégalé du détail et l'atmosphère incroyable qui s'en dégage. Transposé en 3D, avec des décors en grande partie destructibles (quitte à finir dans le noir complet), le résultat est nettement moins spectaculaire. Pour quelques endroits-clé réussis - le train fantôme, le manoir Spencer, le labo du Tyrant - et quelques effets pas-vilains-pour-de-la-Wii (la pluie sur le toit du train), on tourne souvent à l'ordinaire avec du vide et du gris moche ; le chapitre inédit chez Umbrella en est la meilleure illustration, hélas. La gestion des éclairages comme les effets de lampe-torche paraîtront eux aussi bien datés, mais ce sont surtout les textures qui accusent le coup. Difficile de ne pas se détacher du jeu devant un tel spectacle, avec un rendu si granuleux qu'il en devient fatigant pour les yeux. Les ennemis ont le mérite d'être plutôt bien modélisés, cependant, avec un souci de variété côté zombies, et un vrai soin accordé aux animations pour les autres, en particulier les boss. Dans un genre différent, mais avec le même univers malgré tout, Resident Evil 4 Wii Edition faisait plus forte impression... et il s'agissait d'un portage GameCube.
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